Entretien avec Emmanuel Vivier du HUB INSTITUTE
La révolution de l’IA générative secoue le monde de la photographie. Cette technologie, capable de créer des images bluffantes sans l’œil ni la technique d’un pro, fait trembler plus d’un photographe. Imaginez : n’importe qui peut désormais produire des clichés dignes d’un magazine ! C’est la panique chez les photographes de stock et les pros du commercial. Leurs tarifs ? En chute libre. Leurs compétences durement acquises ? Menacées d’obsolescence. Et ne parlons pas du casse-tête juridique que ça engendre… Mais tout n’est pas perdu ! Certains tire leur épingle du jeu. Les artistes conceptuels, par exemple. Leur vision unique, leur narration visuelle complexe, c’est du pain béni ! L’IA n’y comprend rien… pour le moment! Les photographes d’événements et de portraits peuvent aussi souffler. Leur atout ? L’humain ! Diriger un sujet, capter l’émotion d’un instant, créer une ambiance… L’IA n’a pas encore volé la vedette sur ce terrain-là. Et que dire des photographes de reportage ? Leur sens de l’éthique, leur compréhension fine du contexte, ça ne s’invente pas ! L’authenticité, ça se travaille. Les malins dans tout ça ? Ceux qui jonglent entre technique traditionnelle et IA. Ils utilisent la technologie pour booster leur workflow, pas pour remplacer leur expertise. Malin, non ? N’oublions pas les profs de photo. Avec toute cette évolution, il faut bien quelqu’un pour former la relève ! Techniques classiques, nouvelles technologies, utilisation éthique de l’IA… Ils ont du pain sur la planche. Et puis il y a les spécialistes de niche. La macro avancée, la photo sous-marine extrême… Des domaines où l’IA patauge encore. Enfin, gardons un œil sur les innovateurs. Ceux qui voient l’IA comme une nouvelle palette plutôt qu’une menace. Ils pourraient bien révolutionner l’art visuel ! En bref, les photographes qui s’en sortiront sont ceux qui offrent plus qu’une simple image. Créativité, interaction humaine, expertise pointue… et surtout, capacité à s’adapter. L’IA ? Un outil, pas un adversaire. C’est là que se joue la survie dans ce nouveau paysage photographique.
